Le sénat uruguayen s'est prononcé mardi après un débat houleux en faveur de la dépénalisation de l'avortement lors des douze premières semaines de grossesse. Le projet de loi doit à présent recevoir le feu vert de la chambre basse, vraisemblablement en février, après la reprise des sessions parlementaires.
Dix-sept sénateurs ont approuvé le projet de loi, tandis que quatorze ont voté contre, après près de dix heures de vifs échanges. Il y a trois ans, le prédécesseur du président José Mujica, Tabaré Vazquez, avait refusé l'adoption de la dépénalisation de l'avortement, estimant qu'il s'agissait d'une violation du droit à la vie.