"Le plus important, au sujet de l'Iran, est de savoir s'ils vont tenir ou non leurs engagements". C'est une position moins catégorique que celle de Benjamin Netanyahou qu'a tenu l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, mardi matin sur Europe 1.
Alors que le Premier ministre israélien actuel estime qu'il ne faut pas dialoguer avec le dirigeant iranien Rohani, Ehud Olmert préfère se montrer optimiste au sujet des accords de Genève sur le nucléaire iranien.
"Je ne sais pas s'il faut y croire. Je ne peux pas dire que je suis sûr qu'ils ne vont pas tenir parole. Nous verrons nous-même s'ils tiennent leur parole", a-t-il poursuivi. L'Iran a gelé lundi dernier une partie de ses activités nucléaires pour six mois, en échange d'une levée partielle des sanctions qui frappent son économie. Il s'agit d'une première étape vers la négociation d'un compromis global sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
Ehud Olmert s'est montré confiant quant au bon sens des Iraniens si l'idée leur venait de poursuivre leur programme d'enrichissement nucléaire. "Si les sanctions prévues venaient à être appliquées par la communauté internationale, alors l'Iran devra réfléchir et se demander si cela vaut la peine de payer un tel prix pour avoir une capacité nucléaire", a estimé l'ancien dirigeant israélien. "Et je crois qu'à ce stade, ils ont peut-être un peu de recul là-dessus et on peut espérer qu'à l'avenir ils vont parvenir à la conclusion que cela ne vaut pas la peine", a-t-il conclu.