Vakili Rad évoque son "enfer" en France

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Europe1.fr (avec agences)

L’Iranien, peut-être échangé avec Clotilde Reiss, s’est dit "content d'avoir retrouvé le paradis

A sa sortie de l’avion, il arborait une couronne de fleurs autour du cou, et le V de la victoire. L’Iranien Ali Vakili Rad, assassin de l'ex-Premier ministre Chapour Bakhtiar, a posé le pied dans son pays d’origine mardi soir.

"Je suis content de voir mon pays et mes concitoyens après 19 ans. Je dois dire que j'ai vraiment laissé derrière moi l'enfer et je suis content d'avoir retrouvé le paradis", a-t-il déclaré, très ému, après son arrivée à l'aéroport de Téhéran. "Je dirais autant que je pourrai ce que j'ai enduré pendant ces années", a-t-il ajouté.

"Aucun lien" avec Clotilde Reiss

L’homme était emprisonné depuis 1991 en France. Mais la justice française lui a accordé mardi une libération conditionnelle, comme il y avait droit, alimentant le soupçon d'un échange avec la jeune Française Clotilde Reiss, libérée par Téhéran dimanche.

Selon Hassan Ghashghavi, vice-ministre des Affaires étrangères, chargé des affaires consulaires, qui l'a accueilli à l'aéroport, "certains veulent lier la libération de Vakili Rad à celle de Clotilde Reiss" mais "il n'y a aucun lien entre les deux affaires. Le tribunal français avait décidé début février de la libération conditionnelle de Vakili Rad pour bon comportement".