L'ancien Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong a assuré mercredi que l'envoi de "valises d'argent" était une pratique courante entre l'ex-président Omar Bongo et "certaines autorités françaises", citant des versements au responsable d'extrême droite Jean-Marie Le Pen. Ces déclarations font suite aux accusations de l'avocat franco-libanais Robert Bourgi, ancien conseiller officieux de l'Elysée pour les affaires africaines.
"J'en ai entendu parler comme beaucoup mais je n'en ai pas vu personnellement. Mais je sais qu'il a été question de valises d'argent entre le Gabon et la France. C'était une pratique courante, entre le président de la République gabonaise et certaines autorités françaises", a déclaré Jean Eyeghe Ndong, lors d'un entretien à la radio RFI.
"S'agissait-il l'argent personnel d'Omar Bongo, de l'Etat gabonais, de l'argent du pétrole? Je n'en sais rien. Mais les pratiques de valises, c'est réel", a-t-il insisté.