Les violences politiques au Venezuela risquent de fragiliser le pays après l'élection présidentielle de 2012, qu'elle qu'en soit l'issue, met en garde mercredi le centre de réflexions International Crisis Group (ICG). La corruption endémique de la police, la présence de nombreuses organisations criminelles et le nombre d'armes en circulation constituent un cocktail explosif qui font d'ores et déjà du Venezuela l'un des pays les plus dangereux au monde.
"Alors que le pays se dirige vers ce qui promet d'être une élection présidentielle fortement disputée, dotée de lourds enjeux pour les deux camps, ce fragile équilibre pourrait se rompre", indique l'ICS dans un rapport. L'incertitude entourant la santé d'Hugo Chavez, qui a révélé en juin souffrir d'un cancer, constitue également un risque de violence politique à court et moyen terme, estime le groupe d'études et de réflexion.