Le parlement vénézuélien a décidé mercredi d'enquêter sur les violences qui ont fait neuf morts et plusieurs dizaines de blessés après l'élection contestée de Nicolas Maduro à la présidence, le 14 avril. Le gouvernement, qui parle d'une tentative de coup d'Etat, en a en imputé la responsabilité à Henrique Capriles, chef de file de l'opposition et adversaire malheureux de Maduro.
Dans le camp adverse, on accuse Caracas d'avoir exagéré les heurts et gonflé leur bilan en y ajoutant les victimes de crimes sans rapport avec le scrutin. "Le gouvernement répand le mensonge (...) Les gens qui ont volé l'élection veulent que le pays reste divisé", s'est indigné Henrique Capriles, qui a d'abord lancé un appel à la mobilisation avant d'inviter ses partisans à manifester dans le calme.
La commission d'enquête parlementaire entamera sa mission lundi, dit l'Assemblée nationale sur son compte Twitter. Aucun membre de l'opposition n'en fait partie.