Tony Blair raconte ses mémoires en tant que Premier ministre dans un livre publié mercredi.
C’est une gourmandise dont les journaux britanniques se délectent mercredi matin. Sur toutes les unes, les meilleurs extraits du livre de mémoires de Tony Blair A Journey, Un Voyage. Un ouvrage annoncé depuis des mois et gardé secret jusqu’à son lancement mondial. Il raconte dix années au 10 Downing Street. Morceaux choisis.
L’alcool. "J’étais sans aucun doute à la limite. Un whisky ou un gin tonic avant le dîner, puis un ou deux verres de vin, parfois une demi-bouteille", raconte Tony Blair. Selon The Telegraph, l’alcool était devenu pour le Premier ministre une "habitude quotidienne dont le corps a besoin pour se relaxer, pour compenser la pression".
Gordon Brown. Ils appartiennent au même parti, Le Labour, ils ont occupé le même poste, le 10 Downing Street. Et ils se détestent cordialement. Tony Blair n’est pas avare de critiques contre son successeur Gordon Bronw le qualifiant de "manipulateur", voire de "maître-chanteur" dans une histoire de prêt d’argent. "Je savais que Brown serait un désastre" en tant que Premier ministre, proclame en une The Guardian.
Brown, le "maître-chanteur"
Diana. Tony Blair tient à le préciser : la "Princesse du peuple" n’était pas une militante du Labour. "Mais elle était une personne qui avait cette extraordinaire et intuitive capacité à sentir l’air du temps", se souvient-il dans les colonnes du Gardian.
Bill Clinton. Le rapport de Bill Clinton aux femmes ressemblait à celui qu’adopent la plupart des hommes, assure Tony Blair, cité parThe Telegraph. "C’est une chose étrange que le sexe et la politique", note cependant l’ancien Premier ministre britannique.
L’interdiction de la chasse au renard. La pratique, héritée du XVIe siècle, a été interdite entre 2002 et 2004. "Si j’avais proposé de régler le problème des retraites en mettant en place l’euthanasie obligatoire pour un retraité sur cinq, j’aurais eu moins de problème", note, pince-sans-rire, Tony Blair, cité par la BBC. L’ancien Premier ministre reconnaît cependant que cette réforme était une erreur qu’il continue de "se reprocher".