L'INFO. Les policiers néerlandais et australiens ont annulé dimanche leur déplacement sur le site du crash de l'avion MH17 dans l'est de l'Ukraine à cause des combats. "Les combats se poursuivent. Nous ne pouvons pas prendre de risques", a déclaré Alexander Hug. "La situation en matière de sécurité sur la route vers le site et sur le site même est inacceptable pour une mission d'observation non armée", a-t-il souligné.
Des experts accompagnés.Le groupe de 30 experts néerlandais avait pu obtenir un accès à cette zone à la suite d'un accord conclu entre l'Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE) et les séparatistes pro-russes, a indiqué le ministère de la Justice. Jusqu'à présent, des experts malaisiens et des observateurs de l'OSCE ont pu se rendre sur le site, sous contrôle de miliciens.
La Malaisie réclame le crédit. Les autorités malaisiennes ont annoncé dimanche avoir conclu un accord avec les séparatistes pro-russes pour permettre à la mission de police internationale d'accéder au site. Les membres de la mission de police internationale pourront pénétrer dans la zone de l'est de l'Ukraine où les combats se sont intensifiés, "pour apporter leur protection aux enquêteurs internationaux sur le crash" de l'avion de Malaysian airlines, a annoncé le cabinet du Premier ministre malaisien Najib Razak dans un communiqué.
Des restes humains toujours sur place. Plus d'une semaine après le crash du Boeing dans une zone contrôlée par les rebelles, des corps seraient toujours éparpillés dans un champ, même si la majorité des dépouilles ont été transférées vers les Pays-Bas.