La Malaisie a démenti dimanche l'existence d'un coup de fil passé par le copilote depuis le Boeing 777 de Malaysia Airlines avant la disparition de l'avion, le 8 mars, et précisé que les enquêtes sur les passagers se poursuivaient. Un journal malaisien a affirmé la veille que le copilote, Fariq Abdul Hamid, avait tenté de passer un appel de son téléphone portable juste avant que l'avion ne disparaisse des écrans radar.
Le ministre malaisien des Transports a indiqué dimanche ne pas avoir connaissance d'un tel appel. "Autant que je sache, non", a répondu Hishammuddin Hussein à un journaliste lui demandant si des appels avaient été passés. Il a cependant ajouté ne pas vouloir s'avancer dans "ce qui est le domaine de la police et des agences internationales" qui enquêtent sur l'affaire. "Je ne veux pas perturber les enquêtes qui sont conduites non seulement par la police malaisienne mais aussi le FBI, (les services secrets britanniques) MI6, les renseignements chinois et d'autres agences", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Kuala Lumpur.
Il a également précisé qu'aucun passager n'avait été totalement écarté de l'enquête, contredisant des propos tenus précédemment par la police malaisienne qui disait qu'après vérification, tous les passagers étaient hors de cause. "L'inspecteur général de la police avait indiqué alors n'avoir rien trouvé de suspect parmi les passagers (...) mais à moins que nous trouvions plus d'informations, notamment les données contenues dans les boites noires, je ne pense pas que le chef de la police puisse dire qu'ils ont tous été écartés", a déclaré le ministre.
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