L’INFO. C’est l’un des éléments sur lesquels Washington s’appuie pour accuser Damas. Les services de renseignement américains ont intercepté des conversations de l’armée syrienne au moment de l’attaque chimique présumée du 21 août en banlieue de la capitale syrienne, selon le magazine Foreign Policy. Des enregistrements qui pourraient légitimer une intervention militaire.
"Des conversations téléphoniques paniquées". Dans les heures suivant l’attaque, "un responsable du ministère syrien de la Défense a eu des conversations téléphoniques paniquées avec un chef de l’unité des armes chimiques, demandant des réponses sur la frappe à l’agent neurotoxique qui a tué plus de 1.000 personnes", écrit le magazine. Des conversations interceptées et écoutées par les renseignements américains.
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"La principale raison". Ces conversations seraient d’ailleurs "la principale raison" pour laquelle le gouvernement américain accuse le régime de Bachar al-Assad et se prépare à "attaque ce régime dans les jours à venir". Joe Biden, le vice-président américain, est ainsi le premier à avoir déclaré que les attaques chimiques ne pouvaient avoir été perpétrées que par les forces du régime syrien.
Qui a ordonné l’attaque ? Le doute plane tout de même sur l’identité précise du donneur d’ordre. S’agit-il de l’œuvre d’un officier trop zélé ou l’attaque a-t-elle été ordonnée par un haut responsable syrien ? Un membre des services de renseignement admet ne pas savoir d’où est venu l’ordre. Quand aux raisons qui pourraient avoir poussé le régime à lancer cette attaque, qui a scandalisé la communauté internationale, elles demeurent également inconnues.