L'impunité des atteintes aux droits de l'homme commises lors de la répression du mouvement de protestation de 2011 au Yémen menace la transition dans ce pays, selon une ONG qui demande une commission internationale d'enquête indépendante, dans un rapport publié lundi. A la veille de l'élection présidentielle au Yémen, le rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme (Fidh) a appelé les autorités de transition "à s'inscrire dans une dynamique de rupture avec le passé et à prendre les mesures nécessaires pour garantir l'avènement de l'état de droit et la protection des droits de l'homme".
L'ONG, dont le siège est à Paris, a dénoncé l'adoption par le parlement yéménite le 21 janvier d'une loi qui "consacre l'impunité des principaux auteurs de violations graves des droits de l'Homme commises tout au long de l'année écoulée".