Le président Ali Abdallah Saleh a rejeté vendredi toute "intervention belliqueuse" émanant d'un autre pays pour résoudre la crise au Yémen, alors que des milliers de manifestants réclament sa démission depuis des semaines. Ces propos semblent viser le Conseil de coopération du Golfe, alliance régionale politique et militaire, qui a préparé un plan de sortie de crise.
"Qu'ils soient nos amis ou nos frères, ils doivent respecter les sentiments des Yéménites", a déclaré Saleh à ses partisans réunis à Sanaa, où les opposants se sont également rassemblés. "Nous rejetons ce coup porté à la légalité de notre constitution, à notre démocratie et à notre liberté", a déclaré le chef de l'Etat yéménite, au pouvoir depuis 32 ans.