L'Union européenne, favorable à une reprise des exportations de diamants provenant du Zimbabwe, a indiqué n'avoir pas obtenu à ce jour de "preuves solides" des allégations de torture dans le riche gisement de Marange dont se fait l'écho une enquête de la BBC diffusée lundi.
"Nous avons vu des informations d'organisations non gouvernementales sur des supposés camps de torture, il y a même quelques années de cela, mais nous n'avons jamais reçu de preuves solides de l'existence réelle des camps", a affirmé lundi le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. "Si ces allégations étaient avérées, ce serait un sujet extrêmement préoccupant et nous aimerions en avoir les preuves", a-t-il précisé.