L'Allemagne pourrait assouplir sa position sur la participation du secteur privé au sauvetage financier d'un pays si elle obtient gain de cause sur un contrôle beaucoup plus étroit des budgets nationaux, a-t-on appris dimanche auprès de quatre sources au fait des discussions entre Berlin et Paris sur une nouvelle architecture de la zone euro.
Selon ces sources, la participation du secteur privé ne disparaîtrait pas totalement du mécanisme européen de stabilité (MES) mais le langage utilisé serait aligné sur les principes et pratiques du Fonds monétaire international, ce qui pourrait restaurer la confiance des investisseurs dans la zone euro et aider des pays comme l'Italie a traverser l'orage actuel.