Des décombres dans le ville irakienne de Mossoul. 1:10
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Gwendoline Debono édité par C.O. , modifié à
La coalition contre le groupe État islamique en Irak estime que moins d'un millier de djihadistes subsistent à Mossoul.
REPORTAGE

Il resterait moins d'un millier de djihadistes dans la ville de Mossoul, en Irak, selon l'armée américaine qui s'est exprimée sur le sujet jeudi. Mais à la lisière de la vieille ville, l'ennemi est un voisin. Pour rejoindre la position la plus avancée, la coalition internationale menée par les États-Unis, qui cherche à déloger les djihadistes, doit se déplacer à travers des ouvertures percées dans un entrelacs de maisons mitoyennes.

Soldats et djihadistes si proches qu'ils s'entendent. A l'étage des maisons, l'un des combattants de la coalition tire sur la fenêtre d'en face. Les hommes chuchotent. Ici, djihadistes et soldats irakiens sont si proches qu'ils peuvr=ent s'entendre. "On les attaque dans la maison d'à côté. On les entend invoquer Dieu, on les entend nous insulter aussi. Et nous, on leur répond à la grenade", explique un soldat.

Des djihadistes français. Depuis trois jours, l'unité tente de venir à bout d'un petit groupe de djihadistes qui verrouille l'accès ouest de la vieille ville. "Tous les djihadistes sont étrangers", assure le sergent Mohamed. "Il y a des Saoudiens, des Russes et des Français. Dans une maison, il y a un étranger qui est encerclé. On sait que c'est un Français qui était avec sa femme."

Boucliers humains. Plus loin, des tireurs embusqués interdisent l'entrée par l'artère principale. Quatre corps de civils y sont étendus, victimes de la tactique djihadiste qui vise à ralentir les soldats. "Quand on a avancé dans le quartier, ils se sont servis des familles comme de boucliers humains. Ils ont fait sortir la foule de civils vers nous tout en postant des snipers dans tous les axes. Il y avait des femmes, des hommes, des enfants, ils étaient terrifiés", explique l'officier qui assure n'avoir jamais mené de combat si difficile.