Mis en cause dans une affaire de chantage par un ancien responsable d'un tabloïd local, le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic s'est soumis dimanche de son propre chef à un détecteur de mensonges, un test qu'il a passé avec succès.
Une affaire de chantage. Le ministre de l'Intérieur et celui des Affaires étrangères se sont empressés d'affirmer que les accusations à l'encontre d'Aleksandar Vucic représentaient une tentative visant à "déstabiliser" le pays. Le quotidien Kurir a publié dimanche le contenu d'une plainte déposée auprès du parquet par un ancien directeur de ce journal, Aleksandar Kornic, qui met en cause des responsables d'un autre quotidien, Informer, dans une affaire de chantage, dans laquelle le nom du chef du gouvernement est également mentionné. Aleksandar Vucic s'est présenté à la police à la suite de la publication de cet article.
Des accusations pour "déstabiliser le pays" ? "Le détecteur de mensonges a montré qu'il dit la vérité. Aleksandar Vucic n'a jamais rencontré Aleksandar Kornic", a affirmé le ministre de l'Intérieur. "Il est évident que ces mensonges proférées à l'adresse du Premier ministre avaient pour objectif de déstabiliser notre pays", a-t-il poursuivi le ministre de l'Intérieur.