Le FBI a annoncé vendredi la découverte de nouveaux courriels qui pourraient être liés à Hillary Clinton, du temps où elle pilotait la diplomatie américaine, de 2009 à 2013.
Hillary Clinton a assuré lundi que le FBI ne trouverait rien de compromettant dans les nouveaux e-mails découverts lors d'un rebondissement spectaculaire de l'enquête qui empoisonne sa campagne pour la Maison-Blanche . "Le dossier est vide", a-t-elle affirmé sous les acclamations de ses supporteurs réunis à Kent, dans l'Ohio, un État crucial pour la présidentielle du 8 novembre .
"C'est une erreur et je le regrette". "Je ne cherche pas d'excuses, c'est une erreur et je le regrette", a poursuivi Hillary Clinton, à propos de sa décision d'utiliser un serveur privé pour ses e-mails lorsqu'elle était chef de la diplomatie américaine (2009-2013). Une affaire qui a brusquement resurgi vendredi, lorsque le chef du FBI James Comey, qui avait recommandé en juillet de ne pas la poursuivre dans cette affaire , a annoncé la découverte de nouveaux messages.
"Je suis certaine qu'ils parviendront à la même conclusion". Selon la presse américaine, c'est sur l'ordinateur portable que la vice-présidente de sa campagne, Huma Abedin, partageait avec son mari, Anthony Weiner, que des milliers d'e-mails du département d'État ont été retrouvés. "Maintenant ils veulent voir les e-mails d'un des membres de mon équipe", a dit Hillary Clinton lundi, sans confirmer qu'il s'agissait de sa fidèle conseillère. "Je suis certaine qu'ils parviendront à la même conclusion que lorsqu'ils avaient analysé mes e-mails l'an dernier", a poursuivi la candidate.
Hillary Clinton voyageait lundi pour le troisième jour consécutif sans Huma Abedin. Cette fidèle n'est pourtant d'ordinaire jamais très loin de la démocrate, qui a d'ailleurs dit que si elle avait une deuxième fille, elle choisirait cette femme élégante et discrète qui la suit depuis 20 ans. Huma Abedin s'est séparée d'Anthony Weiner en août. Hillary Clinton avait jugé samedi "sans précédent" et "profondément inquiétant" l'envoi par le patron du FBI d'un bref courrier à des responsables du Congrès annonçant la découverte d'une potentielle ramification dans l'enquête sur ses e-mails. Les enquêteurs du FBI doivent maintenant déterminer si ces messages contenaient des informations confidentielles.