Un médecin russe a été tué et deux infirmiers russes ainsi que des civils syriens blessés dans le bombardement par les rebelles d'un hôpital de campagne à Alep, a annoncé lundi le ministère russe de la Défense. "Une femme médecin de l'armée russe a été tuée par la chute directe d'un obus sur le service d'accueil de l'hôpital. Deux infirmiers ont été grièvement blessés. Des civils venus voir les médecins ont également été blessés", a indiqué le général Igor Konachenkov.
Bombardement rebelle. "Selon toute vraisemblance, ce bombardement a été effectué par les combattants de 'l'opposition'. Nous savons de qui ils ont reçu les coordonnées exactes de l'hôpital russe", a poursuivi Igor Konachenkov. Le général a en outre fustigé les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France pour leur soutien aux rebelles à Alep, la grande ville du nord de la Syrie, les accusant d'avoir "sur leurs mains le sang" des militaires russes.
Pourparlers. Ce bombardement intervient alors que Russes et Américains doivent discuter cette semaine, selon Moscou, du départ de "tous les rebelles" d'Alep, où le régime syrien ne cesse de gagner du terrain et contrôle désormais près des deux tiers des quartiers dont les insurgés s'étaient emparés. Des groupes de rebelles ont toutefois affirmé qu'ils se battraient jusqu'à "la dernière goutte de sang", refusant leur évacuation de la deuxième ville de Syrie.