Il était environ 10 heures, mercredi, quand les médias algériens ont fait état du crash d'un avion militaire algérien de transport, mercredi, près de la base aérienne de Boufarik, à une trentaine de kilomètres au sud d'Alger. L'appareil, un Iliouchine 76, s'est écrasé peu après son décollage.
Une commission d'enquête ouverte. Le bilan est pour l'instant de 257 morts. Les victimes sont les dix membres d'équipage et 247 passagers, "dont la plupart sont des personnels de l'Armée nationale populaire ainsi que des membres de leurs familles", précise le ministère, sans faire état d'éventuels survivants.
Le vice-ministre algérien de la Défense, également chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP, forces armées algériennes), le général Ahmed Gaïd Salah, s'est rendu sur les lieux de l'accident et à ordonné la mise en place "immédiate d'une commission d'enquête afin de déterminer les circonstances de l'accident", selon le ministère de la Défense.
Un bilan sous-évalué ? L'appareil accidenté est un quadriréacteur civil ou militaire de fabrication soviétique puis russe, à bord duquel une centaine de personnes avaient pris place, avait indiqué dans un premier temps une source militaire. Selon le site internet du constructeur, l'IL-76 peut transporter entre 126 et 225 passagers selon les versions.
Un deuil national de trois jours
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de trois jours à compter de mercredi, selon un communiqué officiel. Il a également "ordonné" que soit récitée en mémoire des victimes la Prière de l'absent vendredi, après la grande prière musulmane hebdomadaire, poursuit la présidence dans ce texte, publié par l'agence de presse d'État APS.