Algérie : l'opposant historique Hocine Aït-Ahmed est mort

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avec AFP , modifié à
Le parti du Front des forces socialistes a annoncé mercredi la mort de l'opposant historique Hocine Aït-Ahmed, âgé de 89 ans.

L'opposant historique algérien Hocine Aït-Ahmed est décédé mercredi à Lausanne en Suisse, à l'âge de 89 ans, a annoncé à Alger son parti du Front des forces socialistes (FFS). Aït-Ahmed était le dernier encore en vie des neuf "fils de la Toussaint", les chefs qui ont déclenché la guerre d'Algérie contre la puissance coloniale française, le 1er novembre 1954.

Une longue maladie. Le dirigeant politique est décédé à l'hôpital "à la suite d'une longue maladie", a indiqué le FFS dans un communiqué sans mentionner de quoi il souffrait. Le parti, que Hocine Aït-Ahmed avait fondé en 1963, a fait part de son "immense douleur". Inlassable pourfendeur de l'armée et de la police politique et opposant radical au régime depuis l'indépendance du pays en 1962, M. Aït-Ahmed était affaibli depuis 2012 et avait cessé toute activité politique. En 1999, il s'était porté candidat à l'élection présidentielle mais s'était retiré de la course en pleine campagne électorale, considérant que le scrutin était verrouillé en faveur du candidat du régime, Abdelaziz Bouteflika, qui dirige toujours le pays à l'heure actuelle.

Le député socialiste de la neuvième circonscription des Français établis hors de France (Afrique du Nord et de l'Ouest), Pouria Amirshahi qui était l'invité d'Europe 1 mercredi matin, a salué, sur Twitter, la mémoire de "cette figure de la révolution algérienne".