La procureure suédoise qui enquête sur les accusations de viol visant le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a affirmé mardi qu'elle allait renouveler sa demande en vue d'une audition à Londres, sans tenir compte de l'avis de l'ONU.
"En ce qui concerne le rapport qui a été publié la semaine dernière, je souhaite indiquer que cela ne change rien à mon appréciation antérieure dans cette enquête", écrit la magistrate, Marianne Ny, en référence au groupe de travail des Nations unies qui a estimé l'Australien, confiné depuis trois ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres, victime d'une "détention arbitraire".
Un viol en 2010 ? Le 13 janvier dernier, Stockholm avait déjà demandé à l'Equateur de pouvoir interroger Julian Assange dans son ambassade de Londres. Le fondateur de Wikileaks est accusé par une Suédoise d'un viol qui aurait été commis dans la région de Stockholm en août 2010.