Le géant pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca a accepté de verser 425 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites aux États-Unis liées à ses médicaments anti-acidité gastrique Nexium et Prilosec, mais n'admet aucun dommage lié à ces derniers, d'après un communiqué mardi. "Les accords mettent fin aux poursuites qui étaient en cours" dans plusieurs juridictions du New Jersey et du Delaware, à l'est des États-Unis, note le communiqué.
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"Éviter la poursuite de procédures juridiques coûteuses"
"AstraZeneca continue de penser que ces accusations sont sans fondements et n'admet aucune faute", ajoute le groupe, expliquant simplement que ce compromis "permet d'éviter la poursuite de procédures juridiques coûteuses", et dit avoir provisionné le montant du règlement amiable. L'action réagissait peu : le titre prenait 0,6% à 11.016 pence à la mi-séance.
AstraZeneca précise qu'une plainte reste en cours dans un tribunal fédéral de Louisiane (sud) avec un procès prévu à partir du 15 avril. Le Nexium et le Prilosec ont été liés à des insuffisances rénales, des problèmes de foie et d'os et les demandeurs aux États-Unis affirment que ces effets secondaires étaient connus des laboratoires pharmaceutiques qui fabriquaient ce type de médicaments.