Un individu soupçonné d'avoir foncé lundi matin avec sa voiture contre une caserne près de Namur, dans le sud de la Belgique, a été interpellé, après une brève chasse à l'homme, a rapporté l'agence Belga.
Pas d'autres protagonistes. "L'individu vient d'être interpellé. Il est important d'apaiser les citoyens. Aucun élément n'indique qu'il y a d'autres protagonistes", a déclaré le procureur du Roi de Namur, Vincent Macq, lors d'un point de presse sur les lieux de l'attaque. L'audition de la personne appréhendée à la police judiciaire fédérale de Namur est en cours. Le procureur n'a pas fait davantage de commentaires. Il tiendra une conférence de presse lundi après-midi. Le ministre de la Défense, Stephen Vandeput, doit se rendre sur les lieux et s'adressera probablement à la presse dans l'après-midi. Le maire de Namur, Maxime Prevot, a tenu à saluer le "travail d'efficacité des forces de l'ordre" avant de "lever toute inquiétude". "Chacun peut être rassuré. Il n'y a pas lieu de quitter son travail pour venir chercher un enfant à l'école", a-t-il ajouté.
Des coups de feu. Le suspect, un homme de la région namuroise, s'était enfui à pied lundi matin après avoir jeté son véhicule vers le portique d'entrée de la caserne militaire de Flawinne. Il y a eu une riposte des militaires qui ont tiré des coups de feu, ne faisant "a priori pas de blessés", selon le parquet. Le véhicule du suspect, une Ford de couleur foncée, a été abandonné dans un pré aux environs de la caserne.
Déminage. "Le périmètre est quadrillé par les policiers à tous les coins de rue et le long de la caserne", a précisé un photographe de l'AFP sur place. "Un hélicoptère survole les lieux", a-t-il indiqué. Plusieurs véhicules d'équipe d'intervention spéciale sont arrivés sur les lieux, de même que les services d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs, a précisé le photographe.