La session extraordinaire du Conseil de sécurité a été l’occasion d’échanges vifs entre les différentes parties. Au lendemain d'un week-end d'extrêmes tensions et d'une attaque de drones et de missiles sans précédent de l'Iran contre Israël, le représentant israélien a accusé l’Iran d’avoir franchi toutes les lignes rouges, et a réclamé des sanctions. L’ambassadeur iranien a pour sa part estimé que l’action de son pays était une réponse adéquate à la frappe israélienne contre son consulat en Syrie.
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Aucune résolution officielle contre l'Iran
Les deux pays ont pu compter sur le soutien de leurs alliés respectifs : les Etats-Unis pour Israël, la Russie et la Chine pour l’Iran. Et au milieu, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a tenté de modérer les débats. "Je condamne fermement l’escalade sérieuse que représente l’attaque à grande échelle lancée par la République islamique d’Iran contre Israël. Il est maintenant temps de désamorcer et d’apaiser, et de faire preuve de la plus grande retenue", a-t-il déclaré.
Le Conseil a estimé que le Moyen-Orient était au bord d’un conflit généralisé, et qu’il ne fallait pas envenimer les choses. Ce qui explique sans doute qu’aucune résolution officielle n’a été prise à l’encontre de l’Iran. L’ONU se contentant de rappeler que sa priorité était un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.