Son attaque n'a fait aucun mort mais a rappelé au Royaume-Uni que la vague d'attentats que connaît le pays depuis 2016 ne s'est pas interrompue. Mardi, à Londres, un homme a foncé dans le Parlement britannique avec sa voiture, blessant trois personnes.
Inconnu des services de renseignements. Bloqué par des barrières, ce Britannique de 29 ans a été immédiatement appréhendé par les autorités, qui l'ont emmené dans un commissariat du sud de la capitale. Il y a été interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à commettre cette attaque, mais, selon le ministère de l'Intérieur, celui-ci refuserait de coopérer avec la police.
Les enquêteurs tentent de mieux cerner le parcours de ce jeune homme originaire des Midlands, dans le centre de l'Angleterre. "Sur la base des éléments dont nous disposons en ce moment, nous pensons que cet individu n'était pas connu du MI5 (le renseignement intérieur, NDLR) ou de la police antiterroriste", a déclaré aux médias le chef de l'antiterrorisme, Neil Basu.
Deux perquisitions menées dans les Midlands. C'est d'ailleurs sur la région des Midlands que les autorités se concentrent. En fin d'après-midi, trois propriétés étaient perquisitionnées, une à Nottingham et deux autres à Birmingham. L'homme a rallié Londres depuis Birmingham dans la soirée de lundi à mardi, au volant de sa Ford Fiesta grise. Mardi matin, il s'est rapproché de Westminster, le quartier du Parlement, où il a foncé sur des policiers peu après 8h30.
Trois personnes blessées, aucun pronostic vital engagé
Deux personnes ont été hospitalisées, dont une femme "dans un état grave" mais "pas en danger de mort", et un homme qui a déjà pu sortir de l'hôpital, a indiqué le chef du contre-terrorisme. Une troisième personne a été soignée sur place. En mars 2017, une attaque terroriste au déroulé similaire avait fait cinq morts, dans le même quartier.