C'est le premier déplacement d'Emmanuel Macron dans la région depuis l'attaque terroriste du Hamas menée le 7 octobre dernier contre Israël. Outre l'évocation de la situation politique et diplomatique, le chef de l'État français a tenu à rendre visite aux familles des otages toujours retenus captifs. Il a notamment rencontré mardi Hadas Calderon, une femme dont les deux enfants et l'ex-mari sont toujours portés disparus. "J'espère que vous avez de bonnes nouvelles", lui a glissé cette Franco-israélienne lors de leur rencontre.
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"Monsieur Macron se bat pour nous"
"C'est la première fois que j'arrive à sourire parce que je réalise que l'on n'est plus seul dans cette bataille", a-t-elle indiqué au micro d'Europe 1 après avoir rencontré le président français. "Monsieur Macron se bat pour nous. Il m'a dit que mes enfants étaient en vie et qu'ils étaient probablement ensemble". Elle raconte aussi avoir reçu des nouvelles de son ex-époux. L'une des otages libérés la nuit dernière a affirmé l'avoir aperçu à Gaza parmi les personnes toujours retenues par le Hamas.
"Vous savez, le 26 octobre, c'est l'anniversaire de mon fils. Je veux le fêter avec tout Israël", confie-t-elle. "Je veux lui offrir le plus beau cadeau de sa vie et lui assurer que je le protègerai pour toujours". Malgré cela, le regard d'Haddas Calderon se voile. Elle pense à sa mère, à sa nièce, dont elle a appris la mort il y a quelques jours, tuées à Gaza. Elle n'oublie pas non plus que rien n'est encore joué pour ses enfants. "Il faut agir maintenant", martèle-t-elle. Elle espère que tout sera fait pour accélérer la libération des otages.
"Nous ne négligeons rien pour la sécurité de nos compatriotes"
Au cours de la conférence de presse organisée après son rendez-vous avec le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a rappelé que la France partageait avec Israël "une terrible épreuve, celle des otages. Plus de 200 Israéliens sont retenus, neuf Français le sont. C'est plus que nous n'en avions dans le monde entier jusqu'à présent", a-t-il indiqué. "Nous savons combien il est insupportable pour un pays d'imaginer la captivité de certains de ses enfants. Nous ne négligeons rien pour la sécurité de nos compatriotes", a déclaré le chef de l'État.