Parmi les 150 personnes retenues en otage par le Hamas, figurent de nombreux étrangers, notamment des Américains dont les familles ont pris la parole ce mardi à Tel-Aviv lors d'une conférence de presse. Elles appellent l'administration de Joe Biden à l'aide.
Devant chaque famille, le portrait d'un proche disparu. Cet homme est sans nouvelle de sa mère depuis samedi matin. Elle vivait dans un village à quelques kilomètres de la frontière avec Gaza . "Mon frère, ma sœur et moi étions au téléphone avec elle lorsque les terroristes ont fait irruption dans sa maison", indique-t-elle. La mère de cet homme fait donc partie des 150 personnes retenues en otage par le Hamas, suite à l'offensive lancée par le mouvement islamiste en Israël ce samedi 7 octobre.
"Traité selon le droit international"
"Nous avons entendu des cris et c'était notre dernier contact avec elle", ajoute-t-il. La famille de ces otages américains s'est exprimée ce mardi à Tel-Aviv et a demandé l'aide de l'administration du président américain Joe Biden . Ces prisonniers ont, pour la plupart, été capturés dans ces petits villages.
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Des communautés ont été décimées par les attaques terroristes du Hamas tandis que des soldats ont été capturés dans des bases militaires, à l'image, sans doute, du fils de cet homme. "Si c'est vraiment le cas, alors c'est un prisonnier de guerre. Il est citoyen américain et israélien. Nous demandons à ce que l'administration américaine fasse pression sur ces captifs pour qu'il soit traité comme un prisonnier de guerre selon le droit international", dit-il. La conférence de presse a ensuite été interrompue par une sirène d'alerte à la roquette. Les familles des otages qui s'exprimaient ont dû courir, à nouveau, en direction des abris antimissiles.