Ahmad Khan Rahami a été arrêté lundi après un échange de tirs avec la police. L’homme de 28 ans faisait l’objet d’un avis de recherche après des attaques à la bombe samedi à Chelsea, un quartier de New York, et dans le New Jersey. NBC a été la première grande télévision a annoncé son interpellation, rapidement imitée par CNN. Dans une conférence de presse tenue au même moment, le président américain Barack Obama n’a pas souhaité commenté cette information : "Ça n’aide personne si de fausses informations ou des informations incomplètes sont diffusées."
Le suspect a été arrêté dans la ville de Linden, à une quinzaine de kilomètres d'Elizabeth, où il résidait et où des explosifs ont été retrouvés, après un échange de coups de feu avec la police. La chaîne ABC diffuse des images de l'homme blessé, étendu sur un brancard avec une blessure au bras droit, avant d'être porté dans une ambulance. Les services new-yorkais ont confirmé l'interpellation de Rahami. Des sources policières citées par ABC affirment qu'un représentant des forces de l'ordre a également été touché lors de l'intervention.
Ahmad Rahami, wanted in connection with NY and NJ bombings, taken into custody. https://t.co/iNsM2t4AqQhttps://t.co/CtsJsD8bpB
— ABC News (@ABC) 19 septembre 2016
Des attaques en préambule de l'Assemblée générale de l'ONU. Ahmad Khan Rahami serait responsable de l'explosion d'une bombe samedi à New York, dans le quartier de Chelsea, faisant 29 blessés. Avant l'explosion de Chelsea, une petite bombe artisanale avait explosé samedi matin à Seaside Park, une station balnéaire du New Jersey à une centaine de kilomètres au sud de New York, sans faire de dégâts ni de blessés. L'enquête cherche à établir les connexions que le suspect pourrait avoir avec des commanditaires et des soutiens en dehors du territoire américain.
Ces attaques ont eu lieu quelque jours avant le début prévu de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies à New York ou se retrouvent les chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier. "Les assaillants veulent susciter la peur (...) et changer la manière dont nous vivons pour saper nos valeurs", a déclaré Barack Obama depuis New York, où il doit participer à cette grand-messe de l'ONU.