Un homme soupçonné d'avoir participé vendredi à l'attaque de l'état-major général de l'armée du Burkina Faso à Ouagadougou était entendu dimanche par la justice, a déclaré dimanche une source gouvernementale burkinabè. Il pourrait même être "un cerveau" de l'attaque, selon cette source, qui a ajouté qu'il y a "des soupçons très forts" qu'il y ait "des infiltrés dans l'armée" qui ont renseigné les assaillants.
Arrêté peu après l'attaque. Cette homme a été arrêté vendredi dans les heures qui ont suivi la double attaque contre l'état-major et l'ambassade de France à Ouagadougou où plusieurs membres des forces de l'ordre burkinabè ont été tués et plusieurs dizaines de personnes ont été blessées.
Des attaques revendiquées. Samedi soir, les djihadistes du Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) ont revendiqué les attaques de vendredi, affirmant avoir agi en représailles à une opération française au Mali.
Un barrage forcé dimanche à Ouagadougou
Par ailleurs, trois individus ont tenté sans succès de forcer un barrage à Ouagadougou, dans la zone de la présidence du Burkina Faso, dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué une source gouvernementale burkinabè. Deux se sont enfuis, le troisième a été arrêté mais il a été abattu après avoir tenté de s'emparer de l'arme d'un de ses gardiens, selon cette source. Les forces de l'ordre ratissaient la zone dimanche.