Vingt-cinq personnes soupçonnées d'avoir participé ou d'être liées à l'attaque présumée contre le président vénézuélien Nicolas Maduro ont été arrêtées jusqu'à présent, a annoncé mercredi le parquet général. "Un total de 25 personnes (ont été) présentées à la justice jusqu'à présent. Rappelons qu'il y a des personnes en fuite, certains en Colombie, d'autres au Pérou et d'autres aux Etats-Unis", a déclaré le procureur général Tarek William Saab, considéré comme proche du pouvoir, lors d'une conférence de presse. Parmi les détenus figurent plusieurs militaires en activité et le député de l'opposition Juan Requesens.
Un autre général arrêté. Sans évoquer son statut, ni son grade, Tarek William Saab a mentionné le nom d'Héctor Hernandez Da Costa, qui serait, selon la spécialiste des affaires militaires Rocio San Miguel, un général de la Garde nationale, un corps militaire affecté notamment au maintien de l'ordre. Il s'agit donc du deuxième général a être interpellé dans cette affaire. "C'est une arrestation qui provoque un fort impact" au sein de l'armée, a déclaré Mme San Miguel.
18 personnes visées par des mandats d'arrêt. L'attaque présumée à l'aide de drones chargés d'explosifs a eu lieu le 4 août lors d'un défilé militaire à Caracas. Elle ciblait le chef de l'Etat, selon le gouvernement, qui emploie le terme d'"attentat". Par ailleurs, 18 autres personnes sont visées par des mandats d'arrêt et des notices rouges d'Interpol, a-t-il ajouté. Cela porte le nombre de personnes impliquées à 43.