Deux hommes arrêtés dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à la bombe dans le métro de Londres ont été relâchés sans poursuites, a annoncé jeudi la police britannique. Le premier, âgé de 21 ans et dont on ignore l'identité, avait été interpellé samedi à Hounslow, dans la banlieue ouest de Londres. Le second, âgé de 48 ans, avait été appréhendé mercredi à Newport au Pays de Galles. "Quatre hommes restent en garde à vue dans le cadre de la législation antiterroriste. Une prolongation de la garde à vue pour deux d'entre eux a été accordée" jeudi, a précisé la police dans un communiqué.
L'attentat, perpétré avec une bombe artisanale qui a mal fonctionné, placée dans une rame de métro à une heure de pointe, a fait 30 blessés, dont aucun grave, à la station de Parsons Green vendredi dernier. L'enquête "continue de progresser rapidement", a assuré Dean Haydon, un responsable de l'antiterrorisme. Une perquisition était toujours en cours jeudi soir à Thornton Heath, dans la banlieue sud de Londres où un adolescent de 17 ans a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi.
Six personnes interpellées au total. Mercredi, deux hommes, âgés de 48 et 30 ans, ont été arrêtés à Newport. La garde à vue de l'homme de 30 ans a été prolongée jusqu'au 26 septembre ainsi que celle de l'homme de 25 ans interpellé mardi également dans cette ville du Pays de Galles. Un premier suspect, un homme de 18 ans, avait été arrêté samedi matin dans la zone de départ du port de Douvres, un point de transit vers l'autre rive de la Manche, au lendemain de l'explosion. La législation antiterroriste britannique permet de détenir les suspects 14 jours sans poursuites.
L'implication du groupe État islamique en question. Le groupe État islamique avait revendiqué l'attentat mais les autorités britanniques restent circonspectes. Cet attentat était le cinquième à frapper le Royaume-Uni en six mois. Trente-cinq personnes ont été tuées dans les précédentes attaques.