Attentat d'Istanbul : deux suspects de plus interpellés

Au centre, le ministre turc de l'Intérieur Efkan Ala. © ADEM ALTAN / AFP
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avec AFP , modifié à

En tout, sept personnes en lien avec l'attentat de mardi ont été arrêtées. 

La police a arrêté deux autres suspects en lien avec l'attentat suicide attribué à l'organisation Etat islamique (EI) qui a tué mardi 10 touristes allemands dans le cœur historique d'Istanbul en Turquie , a annoncé jeudi le ministre turc de l'Intérieur Efkan Ala.

7 personnes arrêtées. "Notre enquête sur l'attaque qui a visé le district (de Sultanahmet) continue. Le nombre de personnes arrêtées est monté à sept", a déclaré Efkan Ala lors d'un discours devant les ambassadeurs turcs réunis à Ankara. L'attentat a visé mardi matin un groupe de touristes allemands à quelques centaines de mètres de la basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue, deux des monuments les plus visités de la plus grande ville de Turquie.

Le kamikaze identifié. Selon les autorités turques, il a été perpétré par un Syrien âgé de 28 ans , identifié dans les médias comme Nabil Fadli. Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a précisé mercredi soir qu'il était entré quelques jours plus tôt sur le territoire turc en provenance de Syrie comme un "simple migrant". "Cet individu n'était pas sous surveillance et n'était donc pas recherché", s'est défendu Ahmet Davutoglu devant la presse.

De la complaisance à la sévérité ? Depuis l'attentat, déjà attribué aux djihadistes, qui a tué 103 personnes devant la gare d'Ankara en octobre dernier, la police turque a multiplié les coups de filet dans les milieux djihadistes. Elle a aussi renforcé ses contrôles frontaliers pour tenter d'endiguer le flux des recrues étrangères qui rejoignent l'EI en Syrie. Longtemps accusée de complaisance à l'endroit des rebelles radicaux en guerre contre le régime de Damas, la Turquie a rejoint l'été dernier la coalition internationale antijihadiste.