Sept ressortissants étrangers soupçonnés d'être membres de l'organisation Etat islamique (EI) et d'implication dans le triple attentat-suicide qui a tué 47 personnes le 28 juin à l'aéroport d'Istanbul ont été inculpés et écroués par une cour de la mégapole turque, a annoncé lundi l'agence de presse Dogan.
22 étrangers en tout. Ces inculpations, qui ont eu lieu tard dimanche, portent à 37 le nombre de personnes accusées officiellement par la justice turque d'avoir des liens avec le mouvement djihadiste et l'attaque à l'aéroport international Atatürk, précise l'agence. Le décompte donné par les autorités et Dogan est de 22 étrangers, des individus du monde russophone d'Asie centrale à majorité musulmane, et de 15 Turcs.
Jusqu'à 15 ans de prison. Le parquet doit finaliser un acte d'accusation à leur encontre et ils seront jugés notamment pour "appartenance à une organisation terroriste armée", un délit qui est passible de 15 ans de prison, à une date qui sera annoncée ultérieurement.
Un attentat non revendiqué. Les dirigeants turcs ont pointé du doigt l'EI dans cette attaque et renforcé les mesures de sécurité dans les aéroports, les gares et le métro à Istanbul. Par ailleurs, une douzaine de personnes étaient toujours hospitalisées après cette attaque, la quatrième et la plus meurtrière à Istanbul depuis le début de l'année. L'attentat n'a toujours pas été revendiqué.