Un homme blessé dans l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg le 3 avril est décédé dans la nuit de mardi à mercredi des suites de ses blessures, portant le bilan à 14 morts, a-t-on appris auprès des autorités locale.
"L'un des blessés a succombé à l'hôpital militaire dans la nuit de mardi à mercredi", a indiqué la vice-gouverneur de la deuxième ville de Russie, Anna Mitianina. Quatre des 53 personnes hospitalisées après l'attentat se trouvent toujours dans un état grave, a-t-elle ajouté.
Huit mises en examen pour "terrorisme" et "complicité de terrorisme". L'auteur présumé, Akbarjon D., un jeune homme de 22 ans originaire du Kirghizstan, a également été tué dans l'attentat. Ses motivations sont inconnues mais le Comité d'enquête russe a indiqué examiner ses éventuels liens avec l'organisation État islamique (EI). La justice russe a mis en examen la semaine dernière huit complices présumés pour "terrorisme" et "complicité de terrorisme".
Des cellules terroristes démantelées. La Russie, qui mène en Syrie une opération militaire en appui à Damas, n'avait pas été aussi durement touchée depuis l'explosion en vol le 31 octobre 2015 au-dessus du Sinaï d'un avion reliant l'Égypte à Saint-Pétersbourg, qui avait fait 224 morts.
Depuis cet attentat revendiqué par l'EI, des attaques ont frappé les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules djihadistes s'apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.