Après les attentats qui ont frappé la capitale belge mardi et dont le bilan, encore provisoire, fait état d'une trentaine de morts et de plus de 250 blessés, certains Bruxellois sont encore à la recherche de leurs proches. Beaucoup de victimes ne sont toujours pas identifiées. A l'hôpital militaire de Bruxelles, une cellule d'accueil et d'information a été mise en place pour répondre aux interrogations.
"On garde espoir". "A la cellule d'information, ils m'ont expliqué que si la personne était grièvement blessée, blessée ou décédée ils l’annonçaient directement et là ils m'ont dit qu'elle n'était pas sur les listes", témoigne Jonathan, sans nouvelle de sa compagne depuis mardi et qui craint que la mère de son jeune fils ait été victime de l'attentat du métro Maelbeek. "Je n'ai pas dormi, j'ai appelé hier toute la nuit et ce matin sa maman est venue. On a laissé toutes les descriptions, il n'y a rien, j'attends un signe. J'attends de bonnes nouvelles, on garde espoir", poursuit-il.
"Cela peut encore durer des jours". Les proches qui se présentent à l'hôpital militaire espèrent trouver des renseignements, mais les deux explosions, à l'aéroport et dans le métro, ont été d'une telle violence que certaines victimes ne peuvent pas être identifiées. "Il y a des gens qui attendent, mais les identifications sont très difficiles à faire donc ça peut encore durer des heures, peut-être même des jours avant que les gens aient des réponses", témoigne la directrice de la cellule d'information. "C'est une situation très difficile parce que l'on n'a pas encore les réponses attendues par les familles de victimes", ajoute-t-elle.
En attendant plus d'informations officielles, beaucoup de proches utilisent les réseaux sociaux pour diffuser leur avis de recherche, d'autres vont même jusqu'à coller des affichettes dans les rues pour susciter des témoignages.