Vingt-deux personnes ont été tuées dimanche dans des attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) près d'un marché dans un quartier à majorité chiite de Bagdad, selon des responsables de la sécurité et médicaux irakiens. Ces attaques à Sadr City, les plus meurtrières dans la capitale depuis le début de l'année, ont également fait près d'une soixantaine de blessés. Selon les mêmes sources, au moins l'une des attaques a été déclenchée par un kamikaze.
En Irak, les attentats suicide sont une tactique presque exclusivement utilisée par des musulmans sunnites extrémistes, notamment membres du groupe Etat islamique (EI). Les musulmans chiites, qui forment la majorité de la population irakienne, sont considérés comme hérétiques par les jihadistes de l'EI et sont souvent la cible d'attentats.
Jeudi, neuf personnes sont mortes à Bagdad dans un double attentat suicide perpétré contre un lieu de culte chiite et revendiqué par l'EI. Les attaques de ce genre sont fréquentes à Bagdad, même si la violence dans la capitale a considérablement baissé depuis que l'EI s'est emparé de larges pans du territoire irakien en juin 2014, concentrant ses combattants dans ces zones.