L'homme qui a tué une personne au couteau à Melbourne et en a blessé deux autres avant d'être abattu par la police, était connu des services de renseignement qui considéraient néanmoins qu'il ne représentait pas une menace pour la sécurité nationale, a indiqué samedi un responsable australien chargé du contre-terrorisme.
Revendiquée par le groupe Etat islamique. L'attaque perpétrée vendredi par Hassan Khalif Shire Ali, 30 ans, d'origine somalienne, est considérée par la police australienne comme un acte terroriste, et a été revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI). "Nous traitons désormais ceci comme un acte terroriste", a déclaré Graham Ashton, le patron de la police de l'Etat de Victoria, dans le sud de l'Australie. "Même s'il avait des vues radicalisées, l'évaluation avait établi qu'il ne représentait pas une menace pour la sécurité nationale", a dit pour sa part Ian Mccartney, un responsable chargé du contre-terrorisme.
"Savoir comment et quand il est passé de ses vues radicalisées à l'attaque perpétrée hier sera au coeur de l'enquête", a ajouté Ian Mccartney. Le groupe djihadiste EI a revendiqué l'attaque par l'intermédiaire de son agence de propagande Amaq. Les enquêteurs avaient déclaré dans un premier temps que l'homme n'avait pas de lien connu avec le terrorisme.
Connu des services de sécurité depuis trois ans. La police a ensuite précisé qu'il était connu des services de sécurité depuis trois ans et qu'il était arrivé enfant en Australie avec sa famille. Son passeport australien avait été révoqué en 2015 car il était soupçonné de vouloir se rendre en Syrie pour rejoindre l'EI. Par ailleurs, son frère sera jugé l'année prochaine sous l'accusation d'avoir voulu se procurer une arme à feu pour commettre un acte terroriste.