Le président américain et son ancienne secrétaire d'Etat faisaient, pour la première fois mardi, un déplacement de campagne ensemble.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a prononcé mardi à Charlotte, en Caroline du Nord, un vibrant plaidoyer en faveur d'Hillary Clinton, candidate à sa succession à la Maison-Blanche, louant son énergie et sa combativité.
Hillary Clinton "fera notre fierté à travers le monde". "Je suis ici aujourd'hui car je crois en Hillary Clinton", a-t-il lancé lors de son premier meeting commun lors de la campagne 2016 avec son ancienne rivale lors des primaires démocrates de 2008. "Il n'y a jamais eu un homme ou une femme qui soit aussi qualifié pour ce poste. Jamais !", a ajouté Barack Obama, insistant longuement sur les quatre années durant lesquelles - lors de son premier mandat - Hillary Clinton a dirigé la diplomatie américaine en faisant preuve de "force" et de "leadership". Hillary Clinton "sera une femme d'Etat qui fera notre fierté à travers le monde", a-t-il clamé.
Quelques piques à Donald Trump. "L'autre camp n'a rien à vous offrir", a encore ajouté Barack Obama, élu en 2008 puis réélu en 2012, visiblement ravi de retrouver l'atmosphère de campagne. Manches de chemise retroussées, debout au pupitre devant la candidate assise en retrait, tout sourire, le président américain a aussi décoché quelques piques à Donald Trump, rival républicain d'Hillary Clinton. "Tout le monde peut tweeter", a-t-il ironisé, insistant sur le défi que représente le fait de prendre des décisions au quotidien depuis le Bureau ovale. "Si vous votez pour l'autre équipe, cela ne peut être à cause de l'économie", a-t-il poursuivi. "Même les républicains ne savent pas vraiment de quoi il parle", a-t-il ajouté, sans mentionner Donald Trump par son nom.
"Rivaux politiques, puis partenaires, puis amis". Auparavant, Hillary Clinton avait retracé l'évolution de sa relation avec Barack Obama : "Rivaux politiques, puis partenaires, puis amis". "Il connait deux ou trois choses sur la façon de gagner une élection, croyez-moi !", avait-elle ajouté, évoquant les primaires âprement disputées de 2008.