Barack Obama soutient la mobilisation des jeunes pour le climat

Barack Obama est en Allemagne pour promouvoir sa fondation. © SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP

L'ancien président américain a salué l'engagement des jeunes, qui se mobilisent tous les vendredis contre le réchauffement climatique. 

L'ancien président américain Barack Obama a salué, samedi à Berlin, la mobilisation des jeunes, tous les vendredi, contre le changement climatique. "Plus tôt vous commencez, mieux c'est", a-t-il lancé lors d'un dialogue avec des jeunes dans la capitale allemande. 

"Les choses changent quand nous nous mobilisons en force".  Il a apporté un soutien appuyé à la mobilisation des jeunes, initiée par la Suédoise Greta Thunberg, tous les vendredi en faveur du climat. "Beaucoup de ces personnes ne peuvent pas voter, elles sont encore trop jeunes pour voter mais elles savent ce qui se passe", a ajouté Barack Obama. "Vous ne laisseriez pas vos grands-parents décider quelle musique vous écoutez, ou quels vêtements vous portez. Pourquoi les laisser décider dans quel monde vous allez vivre?", a-t-il fait valoir.

"Combattre le changement climatique est un défi existentiel (...) Les choses changent quand nous nous mobilisons en force", a déclaré l'ex-président, pour qui "la planète sur laquelle nous vivons est en danger". "Nous ne pouvons pas réussir en restant assis et en attendant que quelqu'un d'autre le fasse", a estimé l'ancien dirigeant.

Il appelle les Européens à voter au scrutin du 26 mai. Barack Obama, qui a quitté la Maison blanche début 2017 après deux mandats, est en Allemagne depuis jeudi pour promouvoir sa Fondation, destinée à contribuer à l'émergence des "dirigeants de demain". Il avait signé fin 2015 l'accord de Paris sur le climat. Son successeur, Donald Trump, a décidé en juin 2017 de quitter l'accord, qui vise à contenir le réchauffement mondial sous les +2°C.

L'ancien président, reçu la veille par la chancelière allemande Angela Merkel, a par ailleurs livré un message empreint de gravité sur la situation actuelle. En Europe occidentale, "vous n'avez probablement jamais aussi bien vécu (...) mais des forces puissantes agissent, comme le changement climatique, la crise financière, le nationalisme, en particulier d'extrême droite", a-t-il mis en garde, appelant les Européens à voter aux élections du 26 mai.