L'histoire est symbolique de l'extrême tension liée aux attentats récents. Le "suspect" qui a déclenché mercredi une mobilisation massive des forces de l'ordre dans le centre de Bruxelles était en fait un jeune homme qui "étudiait les ondes et les radiations" dans la capitale belge. "Il étudiait les ondes et les radiations. Il vient d'être interpellé et son audition par la police va débuter maintenant", a expliqué en début de soirée une porte-parole de la police bruxelloise, Ilse Van de Keere.
La police veut récupérer les frais engendrés par l'opération. "Etant donné que la personne s'est montrée très passive et très suspecte pendant l'opération, la police a décidé de se porter partie civile pour récupérer les frais engendrés par l'opération", a expliqué un autre porte-parole de la police, Christian De Coninck, cité par l'agence Belga. D'importants moyens policiers, des démineurs et des membres des services de secours avaient été mobilisés en début d'après-midi après qu'un vigile ait signalé à la police avoir aperçu une "personne, avec un manteau long et des fils qui dépassent", dans le quartier de l'Opéra royal de la Monnaie, en plein cœur de la capitale belge, avait expliqué la police pendant l'opération.
Tension avant la fête nationale. Un périmètre de sécurité a été installé dans les rues avoisinantes et des commerces, ainsi qu'une bibliothèque publique, ont été évacués, alors que la Belgique reste en état d'alerte terroriste à la veille de sa fête nationale. Le quotidien La Dernière Heure avait diffusé une photo de deux policiers tenant en joue un homme qui se trouvait à genoux sur un trottoir, les mains sur la tête.
Quatre mois après les attentats de Bruxelles, les événements prévus le 21 juillet, jour de la fête nationale belge, ont été maintenus mais les mesures de sécurité renforcées.