Il était connu de la police, mais "pas pour des faits de terrorisme". L'homme ayant blessé avec une machette deux policières, à Charleroi, en Belgique, samedi, avant d'être abattu, était connu de la police "pour des infractions de droit commun", a annoncé dimanche le parquet fédéral belge. En attaquant à l'aide d'une machette les deux policières en faction devant l'hôtel de police de Charleroi, l'assaillant avait crié "Allahu Akbar", selon la police locale.
"L'agresseur a été identifié, il s'agit de K.B., un homme âgé de 33 ans, de nationalité algérienne, qui séjournait en Belgique depuis 2012", a détaillé le parquet dans un communiqué. Le sac à dos que portait le suspect "a été examiné par le service de déminage", qui n'a découvert aucune arme ou explosif.
L'agresseur des 2 policières de Charleroi identifié : 33 ans, algérien, en Belgique depuis 2012 et connu pour droit commun (parquet fédéral)
— Pierre de Cossette (@Pdecossette) 7 août 2016
Si cet Algérien n'était pas connu des services antiterroristes belges, son attaque a été revendiquée dimanche après-midi par l'Etat islamique dans un communiqué diffusé via son organe de presse Amaq. L'organisation terroriste évoque un "soldat" ayant mené "cette opération en réponse aux appels pour attaquer la population des pays de la coalition croisée".
Une enquête pour "tentative d'assassinat terroriste". Dimanche matin, compte tenu des "indices permettant de considérer que l'attaque ait pu être inspirée par un motif terroriste", le parquet fédéral avait repris l'enquête, menée initialement par le parquet de Charleroi. "Un juge d'instruction spécialisé en matière de terrorisme a été saisi", précise le communiqué. Dans le cadre de cette enquête ouverte pour "tentative d'assassinat terroriste", deux perquisitions ont déjà été effectuées dans l'arrondissement de Charleroi.