La chancelière allemande a décidé vendredi de donner suite à la demande de poursuites pénales réclamée par la Turquie contre un satiriste ayant dépeint le président turc en zoophile, tout en annonçant vouloir supprimer la disposition permettant une telle procédure.
"Le gouvernement fédéral va accorder son autorisation dans la présente affaire", a annoncé Angela Merkel, ajoutant qu'une réforme du code pénal aurait lieu pour supprimer l'article 103 punissant les insultes contre un représentant d'un Etat étranger, délit passible de 3 ans de prison.