Il est mort à l'âge de quatre mois. Berlin pleurait mardi la disparition de l'ourson polaire Fritz, décédé lundi dans un zoo de la capitale allemande alors que les fans le voyaient déjà prendre la relève d'un autre ourson devenu célèbre, Knut, mort en 2011.
"Très tristes et déprimés." "Le petit ours polaire Fritz a succombé lundi soir à son hépatite", a indiqué dans un communiqué le Tierpark, l'un des deux zoos berlinois où l'animal était né en novembre. "Nous sommes stupéfaits, très tristes et déprimés. C'est incroyable à quelle vitesse ce petit ours polaire avait conquis nos coeurs", a réagi le directeur du zoo, Andreas Knieriem, cité dans le communiqué. Né le 3 novembre dans ce zoo de l'est de Berlin, en même temps qu'une jumelle morte peu après la naissance, Fritz venait de passer la phase critique des trois premiers mois durant laquelle les chances de survie d'un ours né en captivité sont très faibles. Il était le premier ours polaire né depuis 22 ans dans l'ancien zoo de Berlin-Est.
Décès foudroyant. Il avait été trouvé lundi matin apathique auprès de sa mère, Tonja. Des examens avaient révélé qu'il souffrait d'une hépatite sévère et, malgré les soins prodigués, l'ourson est mort le soir même. Mardi, après l'annonce du décès de Fritz, même le bras droit d'Angela Merkel à la chancellerie, Peter Altmaier, y est allé de son tweet endeuillé : "Quiconque se souvient de Knut est triste. Mais par dessus tout, nous devons protéger les ours polaires dans la nature !"
Wer sich an den kleinen Knut erinnert,ist traurig.Aber wir müssen Eisbären v.a. in der Natur schützen! #Klimawandelhttps://t.co/kTtQ2aPSR7
— Peter Altmaier (@peteraltmaier) 7 mars 2017
Menacé par la fonte de la banquise, l'ours polaire est classé "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature et fait l'objet d'un Programme d'élevage européen.