Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a indiqué mercredi avoir parlé et promis "justice" à la famille de Jacob Blake, un Afro-américain de 29 ans grièvement blessé par la police dimanche dans le Wisconsin de plusieurs balles dans le dos. "Une fois de plus, un homme noir (Jacob Blake) s'est fait tirer dessus par la police. Sous les yeux de ses enfants. Cela me rend malade", a écrit Joe Biden dans un post Twitter accompagné d'un message vidéo. "J'ai parlé un peu plus tôt à la mère et au père de Jacob, à sa sœur et à d'autres membres de la famille et je leur ai dit que justice devait être rendue et qu'elle le sera", dit-il dans la vidéo.
Once again, a Black man — Jacob Blake — was shot by the police. In front of his children. It makes me sick.
— Joe Biden (@JoeBiden) August 26, 2020
Is this the country we want to be?
Needless violence won’t heal us. We need to end the violence — and peacefully come together to demand justice. pic.twitter.com/WdNqrxA3PK
"S'élever contre la brutalité est un droit"
"Nos pensées vont à sa famille, notamment ses enfants. Ce qu'ils ont vu est horrible : leur père se faire tirer dessus", ajoute-t-il. L'ancien vice-président de Barack Obama, qui jouit d'une bonne cote de popularité au sein de l'électorat afro-américain, évoque également les manifestations antiracisme, parfois émaillées de violences, qui ont repris de plus belle ces derniers jours dans plusieurs villes américaines, trois mois après la mort de George Floyd sous le genou d'un policier blanc à Minneapolis. "S'élever contre la brutalité est un droit et une nécessité absolue. Mais incendier des biens publics n'est pas manifester, c'est de la violence inutile", juge Joe Biden.
Le président Donald Trump, qu'il affrontera dans les urnes le 3 novembre, avait annoncé un peu plus tôt mercredi l'envoi de renforts policiers et de soldats de la Garde nationale pour lutter contre les "les pillages" et "l'anarchie" à Kenosha, la ville du Wisconsin où la police a fait feu dimanche sur Jacob Blake. Deux personnes y ont par ailleurs été tuées dans la nuit de mardi à mercredi en marge des manifestations. Le suspect, un adolescent de 17 ans, a été arrêté.