Depuis son arrivée en Asie, le président américain Joe Biden tire à boulets rouges sur la Chine. Au cœur de cette passe d'armes, l'île de Taïwan, revendiquée par Pékin mais protégée par les Etats-Unis via un accord de défense. Lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, lundi, Joe Biden a prévenu que les Etats-Unis défendraient militairement Taïwan en cas d'invasion de l'île, estimant que la Chine flirte avec le danger.
Empêcher l'ogre chinois d'avaler Taïwan
Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a répondu de manière cinglante. "Personne ne doit sous-estimer la ferme détermination et la puissante capacité du peuple chinois à défendre la souveraineté nationale. Ne vous opposez pas aux 1,4 milliard de Chinois", a-t-il déclaré. Le Japon et les Etats-Unis font front commun contre la Chine, assurant surveiller de très près les activités militaires chinoises dans la zone ainsi que les exercices conjoints menés par les troupes chinoises et russes. Contrairement à l'Ukraine, où les soldats américains n'interviennent pas officiellement, les Etats-Unis seraient donc prêts à prendre les armes pour empêcher l'ogre chinois d'avaler Taïwan.
La haut-commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme est en ce moment à Pékin, 17 ans après la dernière visite. Elle doit se rendre dans le Xinjiang, où la Chine est accusée de mener une répression féroce contre l'ethnie ouïghoure.