Vingt-sept homicides en moins de 24 heures: les autorités brésiliennes ont ouvert une enquête sur la vague de violence qui a marqué la ville de Belem, dans le nord du pays, entre vendredi et samedi, après la mort d'un policier.
Après le meurtre d'un policier. "Certains de ces meurtres ressemblent à des exécutions et pourraient avoir un lien avec la mort du soldat Rafael da Silva Costa, le 20 janvier au matin", selon un document émis samedi par les autorités de l'État du Para, dans le nord du Brésil. Ces meurtres, dans seize quartiers différents de Belem, ont débuté peu après la mort de ce policier, tué d'une balle dans la tête alors qu'il poursuivait les suspects d'une agression, selon le journal Folha de Sao Paulo.
Les exécutions extra-judiciaires dénoncées. Dans ce document publié samedi, le gouvernement de l'État du Para affirme qu'il "ne tolérera pas" une situation comme celle de ce vendredi, et il souligne qu'une enquête a été ouverte, enquête à laquelle va collaborer la police des polices. Selon l'ONG Forum brésilien de sécurité publique, la violence au Brésil entre 2011 et 2015 a provoqué plus de morts que le conflit syrien, avec 278.839 assassinats en quatre ans, contre 256.124 en Syrie sur cette même période.
De même, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé l'augmentation des exécutions extra-judiciaires de la part de la police ou des forces de sécurité.