Brésil : la belle-mère du patron de la F1 Bernie Ecclestone secourue après huit jours de captivité

Bernie Ecclestone est le grand argentier de la F1.
Bernie Ecclestone est le grand argentier de la F1. © OLI SCARFF / AFP
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avec AFP , modifié à
La Brésilienne de 67 ans avait été kidnappée il y a huit jours. Deux hommes ont été arrêtés à l'endroit où elle était détenue. 

La police de la mégapole brésilienne Sao Paulo a annoncé qu'elle était parvenue dimanche à secourir la belle-mère du patron de la Formule 1, le Britannique Bernie Ecclestone, qui avait été kidnappée il y a huit jours.

"Saine et sauve". La Brésilienne Aparecida Schunck Flosi Palmeira, 67 ans, a recouvré la liberté lorsque les agents ont fait irruption dans une maison où elle était retenue contre son gré à Cotia, une ville de la région métropolitaine de Sao Paulo. "La division antiterroriste de la police civile a libéré dimanche soir la belle-mère de Bernie Ecclestone. Elle est saine et sauve. Deux hommes ont été arrêtés à l'endroit où elle était détenue dans la ville de Cotia", a déclaré la police de l'Etat de Sao Paulo dans un bref communiqué.

TV Globo a montré des images d'Aparecida Schunck Flosi Palmera arrivant après sa libération à un commissariat de Sao Paulo, escortée par des policiers. Elle a embrassé des proches qui l'attendaient devant le commissariat. La voix brisée par l'émotion, elle a appelé les délinquants locaux "à n'enlever personne à Sao Paulo, car ils seront arrêtés".

Aucune rançon versée. La belle-mère de Bernie Ecclestone avait été kidnappée il y a un peu plus d'une semaine chez elle dans le quartier huppé de Jardin Santa Helena à Interlagos par un groupe d'hommes qui s'étaient fait passer pour des livreurs, avaient raconté des voisins. Une porte-parole de Bernie Ecclestone à Londres s'était refusé à tout commentaire. Selon TV Globo, les ravisseurs présumés étaient en contact avec la famille.

D'après l'hebdomadaire Veja, ils auraient exigé le paiement en espèces d'une rançon en livres Sterling d'un montant de 120 millions de réals (33 millions d'euros). Après l'annonce de la libération, le quotidien O Estado de Sao Paulo a affirmé qu'aucun versement de rançon n'avait eu lieu.