Treize des 28 personnes portées disparues après la catastrophe minière survenue jeudi à Mariana, dans le sud-est du Brésil, ont probablement péri, ont annoncé dimanche les autorités locales, qui ont par ailleurs confirmé la mort de deux autres personnes. "Selon toute vraisemblance, il sera difficile de retrouver en vie les 13 personnes portées disparues qui étaient au réservoir au moment de la rupture" du barrage, a déclaré au cours d'une conférence de presse Fernando Pimentel, le gouverneur de l'Etat de Minas Gerais (sud-est) où le drame s'est produit.
Toujours 15 personnes disparues. Les secouristes recherchaient cependant toujours d'éventuels survivants, trois jours après la gigantesque coulée de boue libérée par la rupture d'un barrage qui retenait des résidus de minerai de fer de la compagnie Samarco. Ces opérations ont repris dans la matinée à proximité de la petite ville historique de Mariana, où plusieurs villages ont été au moins partiellement ensevelis. Outre les treize employés de la mine exploitée par Samarco, quinze habitants de cette région étaient toujours portés disparus.
Environ 60 millions de mètres cubes de boue s'étaient déversés dans la vallée. La coulée avaient atteint samedi jusqu'à 100 kilomètres de long, parvenant dans d'autres localités et dans des rivières. Le maire de Mariana avait fourni samedi un bilan provisoire d'un mort et de 13 disparus, tous des employés de la mine.