Le vice-président de Facebook pour l'Amérique Latine a été libéré mercredi, mais devra néanmoins faire face à la justice pour son refus de fournir des informations sur des trafiquants de drogue présumés utilisant la messagerie WhatsApp, propriété du réseau social. L'Argentin Diego Dzodan avait été conduit mardi au siège de la police fédérale brésilienne de Sao Paulo pour être interrogé dans le cadre d'une enquête sur un trafic de drogue. Il était ensuite resté en détention préventive.
Le vice-président devra répondre devant la justice. "Avoir décrété cette mesure, extrême, de détention me semble précipité", avait déclaré mercredi le juge Ruy Pinheiro du tribunal de l'Etat de Sergipe, dans le nord-est du Brésil, pour justifier sa libération. Le géant de l'Internet s'est immédiatement félicité de la libération de son dirigeant, jugeant de son côté que la mesure avait été "arbitraire". Diego Dzodan, qui a bénéficié mercredi d'un "habeas corpus", va répondre en liberté à son procès ouvert par la justice pour qu'il fournisse les informations demandées.