Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a estimé vendredi qu'il y avait "encore du travail à faire" pour un accord sur le Brexit en décembre, accentuant la pression sur Theresa May qui espère de son côté une réponse "positive" de l'UE.
Pression de Juncker, espoir de May. "L'horloge tourne. J'espère que nous serons capables d'avoir un accord en ce qui concerne les clauses du divorce au Conseil européen de décembre, mais il y a encore du travail à faire", a déclaré Jean-Claude Juncker, en arrivant à un sommet européen consacré aux questions sociales en Suède. La Première ministre Theresa May, également présente en Suède, attend quant à elle un feu vert des Européens. "J'espère que l'UE répondra positivement afin que nous puissions avancer ensemble et parvenir aux meilleurs accords possibles à l'avenir qui soient bénéfiques aussi bien aux citoyens du Royaume-Uni qu'à ceux des 27 autres pays de l'UE", a-t-elle affirmé à son arrivée.
Rencontres en coulisses. Theresa May fait partie des 25 dirigeants de l'UE présents au sommet social de Göteborg (sur 28 au total). En marge de la rencontre, elle doit également rencontrer en tête à tête le président du Conseil européen Donald Tusk pour discuter des avancées des discussions sur le Brexit, mais aussi ses homologues irlandais, polonais et suédois.
En attente de "progrès significatifs". Lors du dernier sommet européen en octobre, les 27 avaient fait un geste envers Londres en acceptant de lancer des "préparatifs internes" pour la négociation à venir d'un accord commercial avec le Royaume-Uni. Mais ils avaient prévenu que cette deuxième phase de négociations n'interviendrait qu'une fois des "progrès significatifs" enregistrés dans les trois dossiers prioritaires des négociations sur les termes du divorce entre le Royaume-Uni et l'UE.